Les criminels passent du temps à masquer leurs méfaits, brouiller les pistes, effacer les preuves, dissimuler, mentir. Mais la science criminelle a fait de sérieux progrès en géolocalisation et les cold cases, où sommeillent les dossiers irrésolus, reprennent vie. Gendarmes et policiers étudient les cartes avec de nouveaux outils : la partie de cache-cache tourne enfin à l’avantage des enquêteurs.
La géographie criminelle
Jugé pour 55 viols et agressions sexuelles avérés, le violeur de la Sambre a sévi plus de 30 ans dans une même région en toute impunité. Il aura fallu inventer de nouvelles méthodes pour repérer l’individu, lui si ordinaire, qui a les perpétrés. Sont réunies : la journaliste et autrice du livre et de la fiction qui a fait connaître l’affaire au grand public et la géomaticienne qui a permis de géolocaliser le lieu de vie du criminel. La colonelle de gendarmerie Marie-Laure Brunel-Dupin témoignera de son métier, des outils pour tenter de cerner le profil des criminels impliqués dans les enquêtes criminelles (analyse comparative et recherche de sérialité, questions de spatio-temporalité et de géographie criminelle).
Modération
Bernard Poirette
Halle aux toiles
19, place de la Basse-Vieille-Tour
76000 Rouen