Iles nous tuent au nord


Table ronde
Salle Lisbeth Salander

Îles nous tuent

Réelles ou imaginaires, les îles procurent aux écrivains des sources inépuisables d’inspiration. Par nature, elles sont souvent mystérieuses, elles peuvent être noires. Limiter la vie aux rivages des îles permet aux auteurs de créer des mondes clos, des micro-sociétés où rien se perd dans les mémoires, où tout se transforme en histoires plus ou moins sombres…

Islande, Gotland, c’est beau, c’est grand, c’est tout blanc, avec des taches rouges sang.

Modération : Paoline Roy Delaunay
Traductrice : Alice Monéger

Halle aux toiles

19, place de la Basse-Vieille-Tour
76000 Rouen

Avec

Bourlingueur, journaliste, patron d'une société de communication : sa vie est un roman. Et ses romans le reflet de sa vie mouvementée. Prolixe, il écrit sous divers pseudonymes dont le plus connu est Roy Braverman et est traduit dans une dizaine de langues. Les grands espaces glacés figurent parmi ses décors de prédilection. En témoignent Krummavísur (Flammarion) et Ravage (Paulsen), qui se déroulent respectivement en Islande et dans le Grand Nord canadien. 

Originaire de Stockholm, Maria Grund préfère les paysages de l'île suédoise où elle s’est installée. Dans ses romans, La Fille renard et Le diable danse encore (La Bête Noire, R. Laffont), meurtres et secrets de famille s'entremêlent dans les forêts profondes où s'enfonce son héroïne, l'inspectrice Sanna Berling en binôme avec une autre policière. L'image apaisante de la Suède en prend un coup. Depuis Bergman, on savait le pays amateur d'introspections. La vie tourmentée des deux enquêtrices en est une preuve indéniable.

image pied de page